Hôtel Pardon : histoires mondiales sur la réconciliation
Après « Hôtel Prison », Jan De Cock se rend chez les victimes qui ont pu pardonner : « Le pardon est peut-être le plus beau cadeau que je me sois fait. Mentalement, je suis devenu plus tolérant et plus doux. Et comme je l'ai dit, physiquement mes maux ont disparu. Ne me mettez pas dans le rôle d'une victime. En fin de compte, ce qui compte, ce n’est pas ce que vous vivez, mais la façon dont vous le gérez. J'ai vécu le miracle du pardon. Rien que pour cette raison, ma vie vaut la peine d'être vécue. - Hank Heijn-Engel, veuve de Gerrit Jan Heijn assassiné. Dix ans après avoir parcouru les prisons du monde entier pour prendre le pouls des détenus, Jan De Cock reprend son sac à dos. Cette fois, il rencontre des victimes et des proches de crimes qui ont réussi à se réconcilier avec les auteurs. Jan s'adresse aux parents d'enfants tués par Anders Breivik ou à un jeune tireur dans une école canadienne, aux belles veuves des victimes du 11 septembre, aux survivants du génocide rwandais, aux parents juifs et palestiniens qui luttent depuis la mort de leurs enfants. travailler ensemble pour une solution non violente au conflit. Il cherche aux quatre coins du monde, autour d'un café et d'une vodka, autour de sandwichs et d'une dinde de Noël, la source dont ils vivent. Il écoute leurs histoires, leur lutte contre la souffrance et la conviction que non pas « œil pour œil, dent pour dent », mais la réconciliation a un effet libérateur.