Le paradis de Saint-Pétersbourg dans le marais : mythes sur une merveille dramatique du monde
Le tsar Pierre le Grand a saisi la Russie par la peau du cou et y a entraîné une Europe en difficulté. Il força littéralement ses sujets à y apporter des pierres
construire une capitale européenne, Saint-Pétersbourg. Il y a d’abord eu les modèles de canaux d’Amsterdam. La Russie, la seconde Rome, méritait plus de grandeur. Des palais, des églises et des boulevards sans précédent (trema au deuxième e) ont percé le modèle à petite échelle d'Amsterdam.
Derrière cette tumeur européenne subsiste la résistance sur le sol russe. La mort et les mythes hantent la ville. La littérature, la poésie (drema op e), la musique et le théâtre remplissent les rues.
Que la ville existe toujours est une merveille du monde. Saint-Pétersbourg a souvent été enterrée sur le plan littéraire. « Vivre à Saint-Pétersbourg, c'est comme dormir dans un cercueil », le savait déjà le poète russe Ossip Mandelstam. Et moi ? Je ne suis pas un résident de Saint-Pétersbourg, ni même un visiteur, mais un éternel touriste.