Dignité : pour ceux qui veulent vieillir
Être jeune implique « l'autonomisation » et le « développement personnel ». La dignité est vraiment une affaire de personnes âgées. Mais qu’est-ce qui en vaut la peine ? Ce livre se concentre sur cette question. Dignité humaine, soins dignes, fin de vie digne – Frits de Lange estime que nous ne pouvons pas nous passer de ces valeurs si nous recherchons une référence morale pour une bonne vie dans nos vieux jours. Mais aussi pour une bonne mort, si finalement nous devons mourir.
La dignité est liée au respect, mais aussi au respect de soi. Plus les deux seront nombreux, plus les personnes âgées s'en sortiront mieux, affirme-t-il.
Mais c’est la dignité des personnes âgées qui est en jeu. Là où la personne âgée était autrefois un patient qui avait besoin d'être soigné, elle est désormais un citoyen souverain qui doit prendre en charge son propre ensemble de soins et de prestations. Ce qui est digne de dignité humaine pour les personnes âgées semble dépendre de leur autonomie et de l’arbitraire de la moralité publique. Comment éviter que les personnes âgées ne soient considérées comme les nouveaux parias d’une société vieillissante ?
Une réévaluation de leur dignité est nécessaire si nous voulons éviter une vieillesse néfaste au XXIe siècle. Selon De Lange, le cœur de la dignité personnelle réside en fin de compte dans le libre accord avec qui vous êtes devenu. Sans fermer les yeux sur la désillusion, ce livre défend avec passion qu'il y a de l'éclat dans la vieillesse. Il faut cependant avoir envie de le voir.
Au début de l’ère moderne, Giovanni Pico della Mirandola chantait les louanges de la dignité humaine dans une Oratio de Hominis Dignitate. Frits de Lange écrit ici son manifeste sur la dignité des personnes âgées. Ou j'aimerais l'avoir plus tard.