Mémoires
Ses mémoires révèlent toute la splendeur de l'œuvre du prince Charles-Joseph de Ligne. Son esprit a traversé les siècles. Goethe le qualifiait de « l’homme le plus gay de son temps ». Le noble belge était un invité bienvenu dans les cours royales européennes. Militaire, diplomate, Européen, écrivain, bon vivant, brillant causeur et charmeur né : De Ligne était tout. Il était un enfant de Marie-Thérèse, Joseph II, Marie-Antoinette, Louis XV, Catherine la Grande et Frédéric de Prusse. Rousseau et Voltaire faisaient partie de ses connaissances et, en libertin chevronné, il s'entendait à merveille avec Casanova, qu'il aida entre autres à la publication de ses mémoires. Après la Révolution française qui le ruina, le prince s'installa à Vienne, où il écrivit ses propres mémoires. Les Mémoires de Charles-Joseph de Ligne (Bruxelles, 1735 – Vienne, 1814) sont bien plus qu'un document d'époque. Ils regorgent de bons mots pleins d’esprit et d’anecdotes épicées. Leur ton unique et pétillant en fait une merveilleuse leçon d’art de vivre au XVIIIe siècle.