Oasis : la force du sol pour un nouveau printemps
Le titre s'inspire des idées d'Hannah Arendt, à savoir le couple désert et oasis. D’une part, c’est une métaphore : nous vivons dans un désert mental, monoculturel, auquel il vaut mieux ne pas s’adapter ; d’où le besoin d’oasis de pensée et d’amour créatifs et indépendants. En revanche, c'est une réalité, par exemple, des déserts de soja au Brésil, liés aux déserts de maïs en Europe. L'auteur rend compte de ses expériences au Brésil, chaque fois en relation avec l'Europe et/ou la Chine. Le désert de soja de l’autre côté de l’océan, au service de notre forte consommation de viande et de nos intérêts d’exportation de viande, symbolise une mondialisation perverse qui fait de nombreuses victimes. En même temps, l’auteur décrit comment les oasis d’agriculture et de consommation alternatives peuvent être mondialisées. Wervel tente de soutenir et de relier ces oasis. C'est pourquoi Wervel présente également dans le livre trois Brésiliens et deux Belges.