Pingouins dans le désert : des pistes de recherche pour le bien-être et la culture
« Les gens ont commencé à penser et à vivre différemment au cours des dernières décennies. La multitude des changements a conduit à une multiplication et une intensification, voire une surchauffe, des contacts humains. Mais nos relations risquent également de s’évaporer et nous nous éloignons les uns des autres.
Dans notre tentative de porter l’imagination au pouvoir, nous avons quitté des sentiers familiers. L'horizon s'est élargi, mais les repères fixes semblent disparaître dans la brume d'un mirage. Dans son nouvel essai, Luc Martens se demande si nous ne sommes pas devenus comme des « pingouins dans le désert » ?
Il réfléchit à la manière dont nous pouvons à nouveau créer des biotopes fertiles, dans lesquels les gens et leurs relations peuvent prospérer ?
Le bien-être et la culture peuvent ici apporter une contribution significative. Une nouvelle compréhension et une nouvelle politique culturelle peuvent renforcer le développement culturel durable et la capacité de culture des peuples.
La capacité d'accueil des milieux primaires tels que la famille, le quartier, le milieu de travail et l'école peut également être renforcée. De nouveaux réseaux de convivialité peuvent être développés. La culture et le bien-être peuvent nous mettre sur la voie de « ce qui compte vraiment ».
La politique a une responsabilité particulière dans tout cela. A l’heure où elle est plus que jamais remise en question, elle doit mobiliser les talents pour percer les problèmes par l’imaginaire du pouvoir. Outre l'intégrité, cela suppose de prendre les gens au sérieux et d'investir constamment dans le maintien d'un dialogue large et approfondi avec les citoyens. »