Le salon de beauté de Kaboul

La plupart des travailleurs humanitaires occidentaux en Afghanistan restent entre les murs sécurisés d’un camp militaire. Cependant, Deborah Rodriguez choisit de se plonger dans l’agitation irrésistible de Kaboul. Elle part en Afghanistan avec seulement un diplôme d'esthéticienne et la détermination de contribuer à la reconstruction du pays. En Afghanistan, elle découvre que la tradition autrefois célèbre des salons de beauté a été complètement éradiquée par les talibans. Elle décide d'ouvrir un salon et d'offrir aux femmes locales la possibilité de suivre une formation d'esthéticienne.

Au salon, Deborah enseigne non seulement à ses élèves les ficelles du métier, mais elle essaie également de les faire prendre conscience de leur position dans une culture dominée par les hommes. Ce livre relate les histoires des élèves de Deborah, comme celle de la mariée qui a dû simuler sa virginité et de la jeune fille de douze ans qui a été vendue comme épouse pour payer les dettes de sa famille. En outre, Deborah Rodriguez décrit ses propres expériences d'une manière unique : « Je ne porte pas de foulard dans la rue. Les gars, ce ne sont que des cheveux.

« Bombes et grenades devant la porte, escalade des conflits tribaux sur le lieu de travail, hommes machistes mécontents qui prennent les armes contre leurs épouses trop autoritaires : Debbie a vécu tout cela au cours des quatre années où elle dirige une formation et un salon d'esthéticienne à Kaboul. ' – du Volkskrant