Chronique de sept pauvres
Les sept pauvres qui racontent cette chronique sont des « jobbers » — touche-à-tout — de la Martinique. Ils observent la vie sur l'île depuis leur place au marché aux légumes, où se rassemblent chaque jour un mélange coloré de noirs, de métis, de Syriens, de diables de la nuit et de zombies, où ils se battent pour l'existence, où les femmes marchandes dominent et les hommes principalement. se consacrer au rhum. Le héros de la chronique est Pipi, maître de la brouette. Ses excursions illégales en bateau pendant la guerre, sa lutte contre son passé esclavagiste, ses triomphes de jardinier merveilleux et sa rencontre fatidique avec une femme de nuit : les jobbers ont tout vécu de près. Ils en parlent de manière convaincante : humour, cruauté, poésie, compassion et mélancolie alternent dans cette histoire d'un monde en mutation, dans lequel il y a de moins en moins de place pour les jobbers.